Catégorie enquête : Réécrire le roman familial

  • La famille est-elle toujours toxique ?

    La famille est-elle toujours toxique ?

    La famille toxique est le thème majeur de cette dernière rentrée littéraire, de La Faille de Blandine Rinkel à Patronyme de Vanessa Springora. Mais la famille est-elle nécessairement un lieu de violence et d’oppression ?  Les récits qui mettent en scène une famille problématique reposent généralement sur un paradoxe : des personnes liées par le…

  • Blandine Rinkel : « échapper au roman familial quand celui-ci nous aliène »

    Blandine Rinkel : « échapper au roman familial quand celui-ci nous aliène »

    « Comme c’est puissant et inflexible, une famille ! C’est tranquille comme un organe qui bouge à peine, qui respire rêveusement jusqu’au moment des périls. Mais c’est plein de secrets, de ripostes latentes, d’une fureur et d’une rapidité biologique. » Dans La Conspiration, Paul Nizan évoque la puissance paradoxale de la famille. À la fois lieu du…

  • Vanessa Springora : autopsie d’un nom et d’un père disparus

    Vanessa Springora : autopsie d’un nom et d’un père disparus

    Certains noms charrient des lignées, d’autres se font mirages. Patronyme de Vanessa Springora dissèque son héritage, plus particulièrement celui d’un nom sans racines, celui d’un père à la fois mythomane et fantôme, dont l’absence creuse un vide plus abyssal que sa présence n’aurait su l’être. Déclenchée par la mort de ce géniteur insaisissable, l’enquête intime…

  • Jean-Marie Laclavetine : « Malgré les drames, ma famille était faite pour le bonheur »

    Jean-Marie Laclavetine : « Malgré les drames, ma famille était faite pour le bonheur »

    C’est par une journée de novembre 1968 qu’Anne-Marie (dite Annie) Laclavetine perd la vie, emportée par une vague meurtrière qui aura léché de trop près les rochers de la Chambre d’Amour à Anglet. Son frère Jean-Marie a assisté au drame qui a frappé de plein fouet cette famille qui avait tout pour être heureuse. Dès…

  • Les enfants pris au piège 

    Les enfants pris au piège 

    Sur les violences familiales et institutionnelles à travers Gracier la bête et Antoine J’ai toujours perçu la littérature comme un miroir de nos comportements, capable de révéler les strates invisibles de nos violences sociales les plus enracinées. Parmi elles, les violences faites aux enfants – qu’elles surgissent dans l’intimité familiale ou se cristallisent au cœur…