Nous avons eu le très grand bonheur d’accueillir l’écrivaine Eve Guerra, pour son roman Rapatriement, qui a obtenu le prix Goncourt du premier roman et le prix Transfuge du premier roman.
Annabella Morelli habite à Lyon, loin de son lieu de naissance, le Congo-Brazzaville. Elle est étudiante, et se rêve poétesse. Son père travaille comme ouvrier en Afrique, et sa mère est une villageoise congolaise, devenue mère trop jeune. Lorsqu’Anabella apprend la mort de ce dernier, resté en Afrique, son monde s’effondre pour la deuxième fois.
Rapatriement est un récit poétique qui interroge l’ambiguïté du lien familial, et dessine le portrait d’un père à la fois violent, complexe et ambivalent. C’est aussi un roman sur la naissance de la vocation littéraire et sur l’émancipation.
A travers cette rencontre, et en compagnie d’Eve Guerra, nous nous poserons notamment cette question : la littérature peut-elle nous aider à surmonter la douleur ?
“Les livres ne peuvent pas vous sauver. La seule manière que la littérature aura de vous sauver, c’est de vous faire intégrer le collectif. Parce que la littérature est un art du collectif, de l’échange. On lit des livres pour en parler. Une relation de partage et de transmission est au cœur de la littérature : c’est par ce lien que vous serez sauvé.”
“Je pense qu’écrire nous permet d’éprouver les différentes facettes de notre être : ce qu’on ne se permettrait pas de faire socialement, l’espace de l’écriture l’autorise.”
Extrait de l’entretien accordé par Eve Guerra sur notre site.
https://zone-critique.com/critiques/eve-guerra-la-litterature-peut-elle-nous-aider
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