Haruki Murakami

Pourquoi lire Murakami ?

Avez-vous déjà eu l’impression que votre vie vous semblait aussi vaporeuse qu’un rêve ? Si c’est le cas, vous avez vécu, et peut-être sans le savoir, un moment murakamien. 

Pressenti plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature, Haruki Murakami fait partie de ces écrivains à la stature internationale et dont l’œuvre connaît aussi bien un succès critique que commercial. Il est connu pour être le plus occidental des écrivains japonais, et chacun de ses livres comporte immanquablement des références au jazz et à la littérature européenne. Pourtant, au-delà de sa position iconique, Murakami s’impose comme un maître car il parvient à faire vaciller la frontière entre le rêve et la réalité, entre la fiction et la vie. Les romans de Murakami reprennent des thèmes immortels : la puissance de l’amour, la fragilité de l’existence ou l’inquiétante étrangeté du quotidien. Ils témoignent aussi de la porosité entre différents univers culturels, et le personnage qui sert de logo à la marque de whisky Johnnie Walker peut côtoyer des yokaï ou des écrivains européens. 

Murakami occupe donc un rôle de premier rang. Mais que se passerait-il s’il se réveillait dans un monde où ses livres n’avaient jamais existé ? C’est ce qui arrive au narrateur de Je suis Murakami, une nouvelle saisissante de Benjamin Hoffmann, écrivain et universitaire, qui constitue peut-être la meilleure introduction à l’œuvre du maître japonais. Que reste-il d’un écrivain privé de ses romans ? Quels impacts les livres ont-ils sur le monde ? Ce récit, entre humour et mélancolie, reprend tout ce qui fait la force des textes de Murakami.

À l’occasion de la sortie de son dernier roman, La Cité aux murs incertains, aux éditions Belfond, nous avons voulu rendre hommage à l’un des rares écrivains qui nous semblent puissamment fédérateurs en publiant un dossier accessible dès à présent sur Zone Critique.

Il faut d’abord saluer la richesse du dernier roman de Murakami qui tient autant du conte initiatique que du récit testamentaire. Si Murakami parle du rêve, c’est peut-être avant tout pour parler de la littérature.

/https://zone-critique.com/critiques/murakami-la-cite-aux-murs-incertains/

Édouard de Montvalon nous propose ensuite une lecture fine et puissante de Murakami et montre comment toute son oeuvre s’articule autour du réalisme magique et de l’exploration intérieure.

https://zone-critique.com/critiques/haruki-murakami-magicien-sans-trucage/

Valentine Desprez nous raconte son expérience troublante où le temps d’une lecture, le réel s’est confondu avec la fiction. Entre les pages de Murakami, elle revit sa plus belle histoire d’amour :

https://zone-critique.com/creations/murakami-mon-amour-valentine-deprez/

Benjamin Hoffmann, écrivain et universitaire, nous explique comment est né son admiration pour Murakami et son envie de partager quelque chose de son univers :

/https://zone-critique.com/critiques/entretien-benjamin-hoffmann-murakami/

Hélène Morita et Tomoko Oono reviennent sur le processus complexe de traduction en français de l’œuvre du célèbre auteur japonais et nous partagent la joie qu’elles ont eue de mener à bien cette traduction. :

https://zone-critique.com/critiques/entretien-helene-morita-tomoko-oono

Enfin, nous vous invitons à découvrir un extrait de la nouvelle de Benjamin Hoffmann, qui nous immerge dans un univers où les livres de Haruki Murakami n’ont jamais existé. Entre quête de sens, d’identité et phénomènes fantastiques, ce texte est une introduction idéale à l’œuvre de Murakami :

https://zone-critique.com/creations/je-suis-murakami-benjamin-hoffmann-creation/


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